Flêtre – Le château de Wignacourt
Illustration d’Adrien Karl issue des fascicules France-Album publiés en 1892.
Illustration d’Adrien Karl issue des fascicules France-Album publiés en 1892.
Illustration d’Adrien Karl issue des fascicules France-Album publiés en 1892.
Illustration d’Adrien Karl issue des fascicules France-Album publiés en 1892.
La gare d’Esquelbecq sur le tronçon Hazebrouck-Dunkerque vers 1900.
Alphonse Bergerot, fils de directeur des contributions indirectes, commence sa carrière professionnelle dans l’administration des douanes. Il prend fonction en Algérie et participe à l’organisation des services civils de la colonie. À son retour en France, il est nommé à Lille et épouse la petite-fille du riche industriel textile André Colombier-Batteur. Il se consacre alors à l’action politique locale et se fait élire maire, en 1852, à Esquelbecq, lieu où la famille Colombier possède l’antique château seigneurial. Il demeure maire de cette commune pendant 56 ans. Catholique fervent, il est de toutes les œuvres locales de charité et fonde la société locale de secours mutuel. Conseiller d’arrondissement dès 1852, il siège au conseil général (canton de Wormhout) en 1869. Souffrant d’une implantation trop locale, il n’accède à la députation qu’en 1880 à la faveur d’une élection partielle, après avoir échoué précédemment. Il siège à droite, est réélu par trois fois, mais exerce une faible activité législative et se retire de la scène politique nationale en 1893.
Les parlementaires du Nord-Pas-de-Calais sous la IIIe République, Publications de l’Institut
de recherches historiques du Septentrion, 2000, pp. 165-166.
Il est l’auteur d’une Vie de Saint-Folquin (1855) et d’une Histoire du château et des seigneurs d’Esquelbecq (1857) écrite en collaboration avec l’archiviste de la ville d’Ypres, Isidore Diegerick.
Il décède le 11 février 1912 au château d’Esquelbecq à l’âge de 92 ans.
Auguste (1861-1841), reprend l’héritage politique de son père en devenant à son tour maire d’Esquelbecq (1908-1941), conseiller général (1925-1931) et député (1928-1932).
Carte extraite du livre de l’abbé D. Carnel, Le dialecte flamand de France, étude phonétique et morphologique de ce dialecte tel qu’il est parlé spécialement à Bailleul et ses environs, publié en 1891.
Estampe de Langlois (1800), reproduisant un tableau de David Teniers le Jeune. British Museum
Crayon de Herman Armour Webster datant de 1938 – Smithsonian American Art Museum.
Webster (1878-1970) est un peintre graveur américain qui étudia l’art à Paris au début du XXe siècle.
Durant la première guerre mondiale, il s’engagea dans les services de santé des armées françaises. C’est durant cette période qu’il se prit de passion pour les moulins à vent encore nombreux dans le nord de la France.
Dans les années 1920 et 1930, il parcoura la France, accompagné de sa femme Germaine Huard, pour photographier et dessiner les moulins à vent.
Ses fiches descriptives notamment celles sur les moulins de la Flandre française – conservées à la Bibliothèque Nationale – sont d’une grande richesse pour l’historien des moulins.
Crayon de Herman Armour Webster datant de 1938 – Smithsonian American Art Museum.
Photographie de Pierre Bernard représentant le Reuze de Dunkerque au défilé des géants de Lille le 25 avril 1892. Ce défilé a eu lieu lors des fêtes de bienfaisance organisées au profit des victimes de la famine en Russie et des 215 mineurs tués dans une mine près de Charleroi (B). Le public nombreux a pu admirer le géant Goliath d’Ypres, Gambrinus de Namur, Gayant de Douai accompagné de Madame et ses enfants Binbin et Fillon, le Monstre Doudou de Mons, Le Grand-Turc de Bruxelles et Lydéric et Phinaert de Lille.
Source : Bibliothèque de Lille.
Un moulin dans les Moeres dans les années 1930. Photographie de Bertault.