Portrait d’Alphonse Bergerot en 1907
Alphonse Bergerot, fils de directeur des contributions indirectes, commence sa carrière professionnelle dans l’administration des douanes. Il prend fonction en Algérie et participe à l’organisation des services civils de la colonie. À son retour en France, il est nommé à Lille et épouse la petite-fille du riche industriel textile André Colombier-Batteur. Il se consacre alors à l’action politique locale et se fait élire maire, en 1852, à Esquelbecq, lieu où la famille Colombier possède l’antique château seigneurial. Il demeure maire de cette commune pendant 56 ans. Catholique fervent, il est de toutes les œuvres locales de charité et fonde la société locale de secours mutuel. Conseiller d’arrondissement dès 1852, il siège au conseil général (canton de Wormhout) en 1869. Souffrant d’une implantation trop locale, il n’accède à la députation qu’en 1880 à la faveur d’une élection partielle, après avoir échoué précédemment. Il siège à droite, est réélu par trois fois, mais exerce une faible activité législative et se retire de la scène politique nationale en 1893.
Les parlementaires du Nord-Pas-de-Calais sous la IIIe République, Publications de l’Institut
de recherches historiques du Septentrion, 2000, pp. 165-166.
Il est l’auteur d’une Vie de Saint-Folquin (1855) et d’une Histoire du château et des seigneurs d’Esquelbecq (1857) écrite en collaboration avec l’archiviste de la ville d’Ypres, Isidore Diegerick.
Il décède le 11 février 1912 au château d’Esquelbecq à l’âge de 92 ans.
Auguste (1861-1841), reprend l’héritage politique de son père en devenant à son tour maire d’Esquelbecq (1908-1941), conseiller général (1925-1931) et député (1928-1932).
Esquelbecq – La gare
Carte du dialecte flamand dans les cantons de bailleul en 1890